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Qu'est-ce-que l'informatique quantique ?
Le quantique se réfère à une théorie physique du début du XXème siècle qui est déjà à la base de nombreuses technologies du quotidien : nous utilisons ses principes entre autres pour les transistors, les lasers, les systèmes de navigation (GPS), et même les leds de vos écrans. Les développements technologiques modernes ont permis un contrôle plus fin des objets quantique à l'échelle individuelle (atomes, électrons, photons…) ouvrant la voie à leur utilisation à des fins de calculs : c'est ce que l'on nomme "informatique quantique".
L'informatique quantique diffère de l'informatique dite "classique" de par son utilisation de qubits, extension quantique du traditionnel bit. Ces qubits permettent d'exploiter les propriétés de la mécanique quantique, notamment la superposition qui permet au qubits d'accéder aux 0 et 1 du bit, mais également à toute une gamme de valeurs "superposées" de 0 et 1 à la fois. Cette richesse de l'espace de calcul permet de résoudre certains problèmes calculatoires plus rapidement, plus précisément ou plus économiquement qu'un ordinateur traditionnel.
L'avantage quantique au service du groupe
Pour les cas où il est plus intéressant d'utiliser un ordinateur quantique au lieu de l'informatique classique pour un problème donné on parle d'avantage quantique.
Caractériser et mettre en évidence cet avantage pour des problèmes concrets est le plus grand défi actuel pour un grand nombre d’industries, dont notamment le domaine de la banque et des assurances pour des problèmes aussi variés que la détection de la fraude, l’évaluation du risque, la simulation de marchés financiers…et bien d’autres. Les experts s’accordent à dire que cet avantage sera effectivement observé entre 2024 et 2026.
Une phase exploratoire a été réalisée entre Octobre 2022 et Juin 2023 et a confirmé l'intérêt de poursuivre les travaux. L'objectif de la Quantum Factory est de mettre à l'échelle cette technologie de manière à pouvoir l'industrialiser pour 2026.
Les collaborateurs de la Quantum Factory
La Quantum Factory couvre tout le périmètre nécessaire à l'intégration de la technologie quantique au sein du système d'information communautaire. De l'architecture à l'adoption métier, en passant par le développement d'algorithmes quantiques de pointe, les membres de la Quantum Factory ont des profils variés, en cohérence avec ces activités.
La Quantum Factory travaille en étroite synergie avec les métiers du groupe qui sont un acteur-clé pour l’identification des cas d’usage à forte valeur ajoutée.
Les équipes se composent de docteurs en physique et en science des données, d'architectes, de développeurs, de data scientists mais aussi de chefs de projet technico-fonctionnels.
Le secteur est en plein essor et encore en pleine croissance, tous les talents sont les bienvenus pour candidater.
Industrialisation du quantique
La posture d’Euro-Information vis-à-vis de l’informatique quantique est pragmatique et ancrée dans le concret pour nos métiers. Là où le sujet reste une thématique de recherche pour de nombreux acteurs industriels, nous avons fait le choix d’une approche centrée sur des cas d’usages ayant dès aujourd’hui un intérêt pour nos collaborateurs et clients. Ces cas d’usage vont faire l’objet de pilotes sur 2024-2026 avec pour objectif de les industrialiser, d’étendre leur périmètre et d’ouvrir à d’autres projets d’ici 2026.
Pour cette phase d’industrialisation, nous étudierons la possibilité de nous doter de moyens de calculs quantiques intégrés dans nos datacenters, de manière à assurer la sécurité et l’intégrité des données de nos clients en évitant de nous appuyer sur des infrastructures cloud.
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L’OCR (Reconnaissance Optique de Caractères) est une technologie permettant de reconnaitre dans les images des lettres, de reconstituer des mots, puis des phrases entières pour lire et exploiter les informations issues de documents numérisés.
Les technologies OCR sont principalement utilisées pour :
- La classification de documents pour déterminer leur type (exemple : chèque, facture, RIB, CNI, etc.),
- L’extraction d’informations de documents (exemple : montant d’un chèque, numéro d’une facture, nom et adresse d’un client, etc.).
L’utilisation d’outils OCR permet d’optimiser l’efficacité opérationnelle avec notamment la suppression ou la réduction des tâches manuelles liées à la saisie de données : un gain de productivité permettant de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Chez Euro-Information...
...L'OCR est une technologie au service de l'ensemble des processus métier à la fois interne (métiers du Crédit Mutuel : Banque de détail, Assurance, Marché et titre, protection du domicile, etc.) et des clients externes en contrat avec EuroTVS, filiale à 100% d'Euro-Information, qui assure la digitalisation des documents et le traitement des données de manière industrielle.
L’expertise technologique au service de la clientèle a toujours été au cœur de la stratégie de développement du groupe Crédit Mutuel et donc d’Euro-Information qui enrichit régulièrement son offre de services innovants et sécurisés : c’est dans cet esprit précurseur que l’OCR Factory a été fondée début 2020.
Sa mission consiste à développer, déployer et intégrer des solutions permettant le traitement de documents numérisés avec la technologie OCR pour le compte du groupe Crédit Mutuel et de ses filiales.
Exemples de bénéfices métiers de l’OCR :
- Classifier les documents entrants pour une affectation au bon service destinataire (Back-office, agence, caisse),
- Optimiser les processus métiers traitant les documents en intégrant l’OCR (Chèques, TIP, épargne salariale, Santé, Auto, Crédit, Contrat, etc.),
- Réduire les délais de traitement en augmentant les taux d’automatisation (Courrier, Email, Upload, etc.),
- Fiabiliser les saisies avec pré remplissage des données fournies par les sociétaires et clients,
- Répondre à de nouveaux usages et attentes digitales des clients
Qui sont les collaborateurs de l'OCR Factory ?
L’OCR Factory c’est plus de 110 collaborateurs répartis sur 4 sites : Lyon, Nancy, Paris et Tunis.
C’est également des équipes pluridisciplinaires (Managers, Chefs de projet, Data Scientists, Analystes développeurs et Business Analystes), qui interviennent sur l’ensemble des processus (cadrage, développement, suivi et amélioration continue) et qui nécessite des compétences à la fois techniques et métiers.
Quels cas d'application ?
En 2023, plus de 150 millions de documents sont traités par l’OCR Factory dont plus de la moitié ont fait l'objet d'un traitement par les technologies OCR pour plus qu’une centaine de clients internes ou externes.
Parmi ces traitements, nous retrouvons la pré-alimentation automatique des données RIB lors de l’ajout ou la modification d’un bénéficiaire virement sur les smartphones, l’extraction de la référence ADEME lors de l’analyse des Diagnostics de Performance Energétique. Et également la pré-alimentation automatique des fiches clients via l'extraction de données sur les pièces d'identités ou l'analyse de bilans comptables d'entreprises.
Quelles perspectives ?
Le groupe Crédit Mutuel et ses filiales reçoivent des centaines de milliers de documents par jour via différents canaux de communication : papier, email, smartphone, etc.
Afin d’optimiser au maximum le travail de nos collaborateurs (principalement en réduisant leurs tâches manuelles de saisies de données), cette quantité de données reçue nécessite pour l’OCR Factory d’être toujours plus proactive dans le domaine de l’innovation et de l’industrialisation.
L’ambition de l’OCR Factory est de pouvoir analyser de manière automatique tous ces documents pour accélérer l’ensemble des processus métiers du groupe et de gagner en réactivité auprès de nos clients tout en garantissant une sécurité optimale (protection des données personnelles, détection des incohérences, etc.).
Bien que la première machine OCR, brique de base pour l’analyse du document, ait été créée en 1929, la performance est très liée au contenu et la forme du document reçu.
Pour répondre à cette grande variété de documents, l’OCR Factory travaille sur des solutions d'Intelligence Artificielle (Machine Learning, Deep Learning, IA générative, etc.), des algorithmes classiques (Computer vision) mais également sur l’industrialisation des solutions afin d’être toujours à la pointe de l’innovation.
L'OCR Factory a mis en place un plan de transformation stratégique d'envergure afin de maintenir sa position d'acteur incontournable dans le traitement de documents pour le groupe Crédit Mutuel et ses clients externes.
Nous recherchons nos futurs talents à la pointe de la technologie ! Si vous avez envie de participer à la construction de la jeune OCR Factory, candidatez pour nous rejoindre !
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Qu'est ce que l’Intelligence Artificielle ?
L’Intelligence Artificielle (IA) est une technologie qui permet d’entrainer une machine à réaliser une tâche précise en lui montrant un grand nombre d’exemples des résultats attendus. L’IA n’apprend pas seule, elle dépend de l’homme qui supervise chaque étape de son apprentissage. C’est pourquoi au Crédit Mutuel*, nous préférons parler de Solutions Cognitives.
« Dès 2015, notre Direction a vu un intérêt stratégique majeur dans cette nouvelle technologie. De la même manière que les Solutions Cognitives peuvent assister un médecin à mieux traiter son patient, elles sont un outil puissant pour renforcer la relation Client – Conseiller dans la banque et dans l’assurance » nous explique Laurent, responsable du secteur des Solutions Cognitives chez Euro-Information.
« Le Crédit Mutuel* a donc souhaité être pionnier. Pour préserver son indépendance et garantir une absolue sécurité et confidentialité des données de ses clients, Euro-Information a créé un centre de compétences interne – La Cognitive Factory – en partenariat avec IBM.
La Cognitive et OCR Factory Euro-Information était composée de 2 collaborateurs en 2015, nous sommes aujourd’hui 230 collaborateurs en 2022. »
Qui sont les collaborateurs la Cognitive Factory ?
En charge du développement informatique et de l’entraînement des algorithmes, les équipes de la Cognitive Factory s’engagent également en amont et en aval : elles travaillent quotidiennement avec les collaborateurs sur le terrain pour identifier des applications de l’IA dans les différents métiers du Crédit Mutuel* (Banque, Assurance, Protection du domicile...) et pour accompagner leur déploiement.
« Les Solutions Cognitives sont un domaine informatique encore très jeune. En support des projets métier, nous assurons toute une activité d’ingénierie pour construire les nouvelles méthodologies et outils qui permettent d’industrialiser le développement des Solutions Cognitives. Nous nous appuyons sur notre propre infrastructure ainsi que notre Cloud Privé pour héberger nos solutions.
La Cognitive Factory, c’est aussi une activité de Recherche et Développement. Nous avons dans nos équipes plusieurs Docteurs et spécialistes en science des données ».
Cela montre bien la particularité de ce secteur, il est très diversifié. Autant sur les projets, les méthodes et outils mais aussi, et surtout, les profils qui le composent » précise Laurent.
Quels sont les cas concrets d’utilisation ?
« Nous travaillons d’abord pour nos conseillers, afin qu’ils s’approprient nos solutions et qu’ils puissent optimiser le service rendu aux clients.
Un exemple : l’analyseur d’emails. Nos clients nous envoient aujourd’hui plus de 6 millions d’emails par mois. Cette solution détecte précisément la demande du client dans le texte et les pièces jointes du mail reçus. Selon des critères définis, la solution va router le mail au bon interlocuteur, proposer des raccourcis de traitement et des modèles de réponse. C’est un véritable gain de temps pour le conseiller, et améliore la réactivité et la qualité de réponse pour nos clients ».
D’autres solutions ont été mises en place, comme les assistants conversationnels qui aident le conseiller dans sa recherche d’informations.
Après le conseiller, des solutions cognitives ont été mises à disposition des clients : les assistants virtuels intégrés à notre application mobile et à notre site web répondent aux questions les plus fréquentes de nos clients et prospects. Les serveurs vocaux interactifs en langage naturel les guident plus facilement au téléphone.
« L’assistant virtuel couvre aujourd’hui 11 domaines métier et propose des milliers de réponses, et le serveur vocal interactif reconnait la demande du client en langage naturel. C’est-à-dire que le client va exposer sa demande comme il l’aurait faite avec un humain, et l’assistant vocal va la comprendre et le rediriger vers le bon service et interlocuteur. Nous avons plus de 90% de bonne compréhension aujourd’hui ! » se réjouit Laurent.
Chez Euro-Information, nous utilisons également les Solutions Cognitives pour le traitement de l’image. Par exemple : extraire automatiquement des informations des documents numérisés (plus de 600 000 documents numérisés par jour), ou encore dans le domaine de l’assurance, pour le traitement des sinistres par exemple.
« Aujourd’hui, il suffit de prendre en photo une voiture accidentée et d’envoyer les images par email à l’assurance, qui seront directement traitées et routées.
La force d’Euro-Information réside dans sa capacité d’innovation puis d’industrialisation et de déploiement à grande échelle : les solutions d’analyseurs de mails et d’assistants virtuels pour les conseillers ont été mises en production en moins de 6 mois dès 2016, et les avons déployées auprès de milliers de caisses et agences en moins d’un an ! » explique Laurent.
Quelles perspectives ?
« Ce n’est que le début de l’aventure ! Sur le plan technologique, nous en sommes au tout début de la connaissance : les chercheurs réalisent encore chaque semaine des avancées majeures sur le Deep Learning. Pour mettre ensuite en application ces résultats de recherche sur le terrain dans l’entreprise, il y a aussi tout un écosystème de méthodologies, de compétences et d’outils qui restent à construire.
Si on prend l’exemple du moteur à explosion. Il s’est passé plus d’un siècle entre sa découverte et les déplacements de masse en voiture : il a fallu développer l’industrie de l’acier, du pétrole, créer des usines automobiles, des routes, des garages, des stations essence, des auto-écoles...
Le même type d’écosystème doit être créé pour les Solutions Cognitives, nous avons des années de travail devant nous.Nous outillons progressivement tous les canaux de communication (Web, appli, mail, téléphone…) : les échanges sont augmentés par la machine, qui simplifie, guide et accélère, mais le dernier mot sera toujours laissée à l’humain. Dans toutes nos solutions, l’humain reste au cœur de la relation et seul décisionnaire » conclut Laurent.
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La « Monétique », qu’est-ce que c’est ?
La Monétique est, chez Euro-Information, un secteur d’activité qui a vu le jour dès la création de l’entreprise. Les responsables à l’époque ont su identifier le potentiel de ces solutions et voir qu’elles seraient au cœur des usages de paiement de nos clients ; ce qu’elles sont devenues depuis, avec plus de 60% des paiements scripturaux (hors argent liquide) en France en 2022.
Emmanuel, en charge de ce secteur, nous en dit plus sur ses caractéristiques « La Monétique, par définition, couvre l’ensemble des systèmes et processus nécessaires aux paiements par cartes ».
Emission et Acceptation
« Nous distinguons deux pôles, explique Emmanuel :
- L’Emission, qui comporte les logiciels et les processus permettant d’équiper nos clients en cartes bancaires, les personnaliser, les faire fonctionner ;
- Et l’Acceptation/Acquisition, qui comprend l’équipement en solutions de paiement par cartes bancaire des commerçants, la collecte des transactions et leur présentation aux différents réseaux de paiement que sont par exemple Carte Bancaire, VISA ou Mastercard ».
Le secteur Monétique a la maîtrise de tous les logiciels nécessaires à l’Emission, depuis la programmation des puces des cartes jusqu'à l'imputation des transactions sur les comptes bancaires. Les équipes traitent des sujets aussi divers que le paramétrage EMV des cartes, les logiciels de gestion des contrats, les serveurs d’autorisation, le recouvrement des transactions avec la gestion des débits en compte. Par ailleurs, le Crédit Mutuel* est aujourd’hui l’une des rares banques françaises à maîtriser en propre la personnalisation des cartes via notre filiale Euro.P3C « qui personnalise les cartes de nos clients dans deux usines à Mulhouse et Beaucouzé. Nos équipes ont donc également en charge les logiciels nécessaires à la production des ateliers. » Euro.P3C offre par ailleurs ses services à d’autres émetteurs de cartes, qu’elles soient bancaire ou non.
Sur l’Acceptation/Acquisition, le secteur Monétique couvre également l’ensemble de la chaine de valeur, partant des logiciels installés sur les terminaux des paiements (TPE) jusqu'à la ventilation des opérations vers les différents réseaux cartes. Euro-Information propose également la location des TPE aux commerçants (environ 240.000 unités sont en circulation en France). « Comme pour les cartes, nous retrouvons la gestion des contrats et des flux mais aussi les types de matériels (TPE fixe, TPE mobile WIFI ou avec carte SIM, solution en mobilité, etc.) et la configuration des terminaux (logiciels, réseaux supportés, etc.) » nous précise Emmanuel.
La sucess story à retenir
« Nous en avons beaucoup ! Mais je peux citer SCIM, (Services Cartes sur Internet et Mobile). Le Groupe s’est engagé il y a quelques années dans un vaste plan d’amélioration de nos sites internet et de nos APPs. La monétique y a évidemment contribué.
Aujourd’hui, nos clients peuvent consulter leurs dépenses cartes, bloquer/débloquer les retraits, les achats sur internet, les achats à l’étranger, commander des cartes virtuelles pour leurs achats internet, mettre en opposition leur carte, augmenter temporairement leurs plafonds de retrait et de paiement, consulter leur code confidentiel, s’enrôler dans des wallets de paiement mobiles (Apple Pay et Wallet HCE du groupe), modifier des éléments de leur contrat carte en commandant par exemple un nouveau visuel... Et d’autres possibilités sont encore à venir notamment sur notre offre pour les Pros. Dans ce contexte, Euro-Information a développé un framework qui permet à toutes les équipes de développer leurs fonctionnalités qui viendront s’insérer dans les sites internet et dans les Apps. Des milliers de développeurs sont donc en mesure de le faire ».
Et l’innovation dans tout ça ?
« L’innovation est constamment présente dans cette branche ! » Euro-Information s’adapte aux besoins des porteurs de cartes et des commerçants en essayant de deviner quels seront les nouveaux besoins, les tendances du marché.
Les dernières années, un énorme travail a été fait autour de la lutte contre la fraude, les cartes bancaires étant toujours très prisées lors des achats à distance. « Nous élaborons des solutions telles que les cartes à cryptogramme dynamique. Nous testons également actuellement des cartes à contrôle biométrique ».
« La digitalisation de la carte connaît aussi un bel essor, le paiement mobile est une habitude de consommation bien installée à présent. Nous proposons ce service sur IOs (Apple Pay) et Android, via notre filiale LYF SAS et son Apps LyfPay ainsi que dans nos App Wallet CM Pay et CIC Pay via un parcours intégré et simplifié. Nous augmentons la sécurité des paiements internet avec la mise à disposition de token sur les sites marchands ou bien les cartes (PaywebCard), nous travaillons sur des cartes directement intégrées dans les smartphones, complétement dématérialisées (sans support physique) qui pourront être utilisées instantanément par nos clients. De multiples cas d’usage existent et sans passer par l’étape de fabrication... ».
Les activités sont diverses et les langages de développement variés : Java, Kotlin, Swift, C#, Cobol, C++, PHP, pour web comme pour mobile... Certains projets utilisent le Cloud Privé Euro-Information.
La performance est au cœur des préoccupations pour traiter des milliards d’opérations bancaires : les systèmes doivent être disponibles en permanence pour ne bloquer aucun paiement. « Nous investissons beaucoup sur l’automatisation des tests et la qualification de nos solutions ».
En plus d’enrichir constamment les fonctionnalités, les équipes de développement travaillent aussi sur d’autres projets, comme par exemple :
- Le Queue boosting ou le fameux « qui paie par carte ? » dans une file d'attente avec un encaissement en direct ; permettant de gagner du temps;
- Le Tap on Phone avec lequel les commerçants pourront utiliser leur smartphone comme terminal de paiement sans avoir besoin de matériel dédié. Un premier pilote sur Android a été lancé courant 2023 avec 50 commerçants partenaires;
- Les Terminaux de Paiement Android, qui offriront une expérience utilisateur similaire à celle des smartphones et permettront l’essor de services à valeur ajoutée sur les TPE via des applications métier spécifiques. Cette solution est également en phase pilote;
- L’Open Payment, ou comment la carte bancaire ou le mobile se transforment en titre de transport par l’usage du sans contact EMV adapté au transport. Avec les 4 nouvelles villes prévues en 2024, au total plus de 30 villes profitent de nos solutions;
- Le paiement ¾ CB Web est un moyen de paiement fractionné de 3 ou 4 échéances, proposée aux partenaires COFIDIS pour leurs boutiques en ligne, disponible en France, Espagne et Belgique, ainsi que la solution de paiement différé Paylater ;
- Le Web in Store est désormais proposé en magasin;
- Le Nx Omnicanal est un moyen de paiement fractionné en magasin, via un TPE physique et une application Android, qui bénéficiera du même moteur d’instruction de dossier que les produits précédents;
- Le portail commerçant, à l’instar de nos clients sociétaires, chaque commerçant bénéficiera d’un espace web sécurisé où seront centralisés ses reporting et volumes d’activités, documents, rapport réglementaire, etc.
- La carte Bio-métrique qui permet un paiement sans contact, via la lecture de son empreinte digitale;
- et bientôt, la carte qui parle, pour des porteurs en situation de handicap visuel.
Une équipe complète est dédiée au développement et à la maintenance des Kiosques à Services : 4 places de marché déployées depuis fin 2021 permettant aux clients particuliers et professionnels des banques Crédit Mutuel et CIC d’avoir accès à des services proposés par des prestataires partenaires. Début 2024, une nouvelle place de marché a vu le jour et propose la même gamme de services sans qu'il soit nécessaire d'être client du Groupe. Ces places de marchés sont développées en PHP et sont hébergées dans le Cloud privé du Groupe. Une première pour le secteur.
Une équipe complète est aussi dédiée au développement et à la maintenance informatique des activités de l’établissement de paiement Paysurf, dont le métier est l’encaissement pour compte de tiers au service de place de marché, depuis 2021. Ce service va prochainement s’étendre aux activités pour le commerce organisé et aux besoins autour de la Mobilité.
Enfin, une vraie caractéristique d’Euro-Information est que « les équipes se voient confier une partie du système d’information et en sont pleinement responsables. Elles s’occupent de l’ensemble des travaux, de l’assistance à maitrise d’ouvrage en amont des projets, des analyses fonctionnelles et techniques, des développements bien sûr, des différentes phases de tests jusqu’à la mise en production. Elles sont responsables des aspects fonctionnels, techniques et du pilotage. Ces activités sont très variées, permettant de répondre aux affinités des salariés qui peuvent être différentes » conclut Emmanuel. Aujourd’hui, 360 personnes travaillent dans le secteur de la Monétique et celui-ci réserve encore bien des challenges pour ceux qui s’y investissent.
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Depuis 2017, la fintech Lyf a vu le jour avec la participation et le soutien du Crédit Mutuel, de BNP Paribas, Auchan, le groupe Casino, Mastercard et Oney.
Pour répondre à des clients de plus en plus pressés, de plus en plus connectés et de plus en plus exigeants, elle propose Lyf Pay, la première application mobile tout-en-un, multi-services, multi-marchands et multi-paiements.
En 2 mots, qu’est-ce que Lyf Pay ?
C’est une application mobile qui s’articule autour de 4 axes :
- Payer dans tous les types d’usages avec son smartphone : en magasin, sur internet, sur application mobile, à la livraison, à la commande, au restaurant... ;
- Bénéficier de nouvelles expériences d’achat à travers des parcours innovants : sans passer en caisse avec le scan & go, le click & collect, le paiement à la table... ;
- Profiter en dématérialisant ses cartes de fidélité et en intégrant automatiquement ses coupons et offres de réduction lors du paiement... ;
- Et enfin, partager à travers le paiement entre amis, les dons, les cagnottes, le partage de dépenses...
« Nous avons dès l’origine privilégié une application mobile agnostique des différentes technologies de smartphones, c’est-à-dire qui fonctionne sur aussi bien sur les téléphones Android que sur les iPhone d’Apple, en misant sur la technologie du QR Code sécurisé, et non pas que sur la technologie du sans contact NFC qui elle, n’est pas accessible sur iOS » explique Frédéric, en charge de la partie technologique de l’application Lyf Pay.
Sur un marché concurrentiel, « Lyf prend ainsi le parti de proposer dans une même application tous les aspects du paiement mais aussi ces nouvelles expériences d’achats, qui ont été renforcées par la crise sanitaire. Cette initiative s’inscrit dans une tendance déjà très en vogue dans certains pays comme la Chine : le phénomène des "super app", qui rassemblent des services du quotidien enrichis des fonctionnalités de paiement ; AliPay ou WeChat sont les principales illustrations » poursuit Frédéric.
Ce nouveau canal de communication permet au marchand de proposer de nouveaux types d’animations pour personnaliser sa relation client, telles que les recommandations, les suggestions, la recherche de bons plans...
Peut-on parler d’un service en particulier ?
« Oui, notamment avec la partie professionnelle de l’application : Lyf Pro.
« Nous voulions nous adresser à l’ensemble des commerces, aussi bien les grandes enseignes que les indépendants, c’est pourquoi nous avons réalisé Lyf Pro.
Nous avons transformé le téléphone portable, en terminal d’encaissement. C’est-à-dire que le vendeur à domicile, par exemple, peut utiliser son téléphone pour encaisser directement sans équipement supplémentaire.
L’application est légère et innovante. En quelques minutes seulement, le professionnel s’inscrit au service et peut commencer à encaisser. La solution comprend également un outil de reporting en temps réel pour suivre ses activités et développer la connaissance de sa communauté de clients.
Entre l’idée initiale et sa mise en production, ce projet n’a duré que quelques mois! »Quoi d’innovant dans ce secteur ?
L’informatique de Lyf est actuellement composée de 70 ingénieurs Euro-Information expérimentés dans les technologies innovantes du mobile, du web et de la sécurité dans l’écosystème des solutions de paiement en proximité et e/m-commerce, et motivés par le challenge technique et les projets de croissance.
Ce contexte d’innovation permet aux équipes techniques de Lyf d’intervenir dans les domaines d’expertise suivants :
- l’architecture logicielle d’une plateforme de services ouverte orientée API : conception d’API Rest selon l’état de l’art, architecture cloud-ready, composentisation du système d’information, approche micro-services,...
- les choix techniques et fonctionnels de la plateforme de services et des principales interfaces app mobiles et web associées : consommateur, commerçants, outils internes backoffice
- l’analyse des besoins métier et la contribution à l’alimentation du backlog produit
- la veille et la proposition d’innovations techniques, de technologies et d’outils à mettre en œuvre pour atteindre rapidement les objectifs
- la sensibilité à la performance, la maintenabilité et à la qualité du produit final
- les compétences en sécurité et en cryptographie
- l’appétence aux technologies open source, à la culture devops, à l’esprit startup
- les méthodologies de développement agile, de test driven developpement, d’intégration continue...
« L’organisation mise en place, vise à favoriser au mieux les modes de travail collaboratifs et itératifs au quotidien entre le métier et la technique, et leur coresponsabilité dans les engagements pris et dans les travaux réalisés.
Des équipes cross-fonctionnelles dédiées au développement et support d’un périmètre fonctionnel bien défini, regroupent toutes les compétences nécessaires, de l’idée à la mise en marché, pour pouvoir réaliser le produit. »
Le mot de la fin ?
« Nous sommes sur un sujet à la fois passionnant et ambitieux : l’écosystème des solutions de paiement en proximité et à distance vit une véritable une mutation, et le paiement mobile augmenté va très rapidement y prendre une place de choix ! » conclut Frédéric.
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La naissance du smartphone, ou comment passer du web au mobile
Le démarrage de la banque à distance sur le web remonte à 2001 avec certaines fonctionnalités assez « basiques » pour commencer (comme par exemple la consultation de ses comptes en ligne), avant d’être enrichie avec de nouvelles pages à partir de 2005. La naissance de l’IPhone en 2008 a permis d’aller encore plus loin, la Direction du Groupe faisant le choix stratégique de développer ses propres applications bancaires sur mobile, en complément de la partie web déjà existante.
Thomas, en charge de cette branche chez Euro-Information, nous raconte « Ce projet a été un vrai challenge car il y avait tout à créer, et rapidement pour suivre les tendances du marché sur IOS, Android et, à l’époque Windows. Nos premières applications ont vu le jour en 2010 et ça été un succès immédiat. Dès le début, elles ont tout de suite été plus consultées que nos pages web pour mobile, avec un nombre de connexions multiplié par 10 ! ».
Le développement mobile en 10 ans a beaucoup changé, Apple et Google utilisent et changent leurs technologies très régulièrement. « J’ai envie de dire que l'innovation est innée dans ce domaine : tout est toujours à la pointe et l'écosystème se renouvelle tous les 3 à 4 ans ».
Depuis plusieurs années, le mobile est le premier moyen de contact entre nos clients et leur conseiller. « En 2020, nous avons (encore !) +30% de connexions par an » se réjouit Thomas. De plus en plus de jeunes arrivent dans la vie active et sont habitués au smartphone ; ils veulent gérer leurs comptes depuis celui-ci. Mais aussi, de plus en plus de retraités s’équipent et se mettent aux nouvelles technologies. Thomas nous explique que « le design de nos Apps a été revu en 2018 ainsi que l’utilisation de nouveaux langages de programmation comme SWIFT et KOTLIN, et nous les enrichissons de manière continue avec de nouvelles fonctionnalités ».
« Nous sommes très attentifs aux besoins de nos utilisateurs, avec un haut niveau de disponibilité. » C’est là tout l’enjeu d’Euro-Information : proposer des produits innovants, qui répondent aux attentes, le tout en assurant la sécurité de nos données.
Les Apps Crédit Mutuel et CIC sont parmi les mieux notées sur les stores. « Recevoir le feedback à chaud de nos clients influence forcément notre manière de travailler », précise Thomas. « Il faut avoir du recul dès les premiers jours, être à l'écoute, clarifier une cinématique qui n’est pas claire, corriger un bug... bref, être capable de réagir tout de suite. Ce que nous faisons impacte des millions d’utilisateurs au quotidien ».
Aller plus loin en industrialisant le développement mobile
Le smartphone est devenu un compagnon, quasiment toute la population est équipée et l’utilise quotidiennement. Thomas rentre alors dans le cœur de son sujet « dans la continuité de nos activités, nous avons élaboré une boîte à outils spécialement conçue pour le développement mobile, appelée en interne « SPID » (Système de Production d'Interface Dynamique). Elle permet de démultiplier les développements : écrans mobiles, liens cliquables, textes, etc. Le langage (C#, XML) pouvant être adapté sur IOS et Android ». Tout nouveau projetau Crédit Mutuel* doit avoir une présence sur mobile, dès lors qu'il est sur Internet, c’est devenu une norme.
Le Groupe a une vraie connaissance de l'industrialisation ! « Nous l’avions d’abord fait avec nos écrans web et il a fallu faire de même pour la partie mobile. Nous avons donc industrialisé notre procédé à partir de 2013 pour une utilisation de masse et rendre autonome la majorité des développeurs. Grâce à cet outillage, tous les secteurs de développement chez Euro-Information (épargne, crédit, bourse, assurances, etc.) peuvent l’utiliser dans leurs projets ».
Les derniers plans stratégiques ont largement permis d’enrichir cette boîte à outils et cela ne s’arrête jamais, « d’ailleurs, 95% de ces projets ont été réalisés grâce à elle » précise Thomas.
Plusieurs équipes sont spécialisées dans le mobile : il y a d’un côté la partie fonctionnelle avec la maintenance, l’évolution et l’enrichissement de ces solutions (paiement mobile et gestion de budget pour ne citer que les dernières en date). De l’autre côté, il y a cette gestion de l’outillage liée à tous les nouveaux projets.
Et demain ?
« Nous faisons en sorte que l’expérience client soit toujours bonne et agréable avec trois paramètres majeurs : rapidité, facilité et recherche fructueuse », et cela ne s’arrête pas là, Thomas conclut « Côté développement, nous avons aussi comme projet de n’avoir plus qu’un seul et même système pour web et mobile. Nous serons encore bien occupés les prochaines années ! »
L’invention du mobile a été une vraie révolution... et pour la banque aussi !
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DevBooster est la solution performante et novatrice d’Euro-Information pour les développements Web, Cloud et mobiles.
Ce Framework entièrement conçu et réalisé par nos équipes permet aux milliers de développeurs qui l’utilisent de réaliser la majorité des développements IHM rapidement.
Entres autres, DevBooster facilite la gestion de l’obsolescence des technologies sous-jacentes, permet de mutualiser du code entre des plateformes Webfarm legacy et des clusters Cloud d’avenir, ou encore, il assure une meilleure réactivité de correction sur les multiples environnements lorsque certaines failles de sécurité sont découvertes.
En normalisant la façon de développer les applications, un des atouts majeurs de DevBooster est qu’il facilite la mobilité au sein de l’entreprise en permettant aux développeurs de passer sans difficulté d’un domaine à un autre.
Les équipes qui réalisent DevBooster mettent en œuvre de nombreuses technologies et traitent de multiples problématiques.
Ceci, afin de faciliter le quotidien des développeurs qui l’utilisent.
Quelques exemples concrets :
- Renforcement de l’ergonomie et de l’accessibilité des IHM, à l’aide d’un outil de maquettage pour dessiner l’enchainement de pages réalisées avec seulement deux langages (XAML et C#)
- Capacité à s'intégrer à des portails d'accueil d'entreprises différentes ou de technologies différentes (multi-tenant)
- Support pour les services et micro-services, pour l’authentification et la génération de PDF
- Support pour les traitements back office et des logiciels sur poste de travail
- Outils pour faciliter la mise au point des applications (diagnostics, debugging, observabilité)
- Outil de configuration des applications internes/externes et de maintien à jour des postes des développeurs
- Garantie des règles d’architecture orientées multi-pays et des règles de sécurité de notre Système d’Information (by design)
Technologies orchestrées par DevBooster : Windows Server, IIS, OpenShift, Docker, Helm, Visual Studio, Visual Code, Nuget, .NET et .NET Core, MVVM, C#, XAML, XML, XPATH, JavaScript, API REST, Micro-services, SQL, Couche Base, Artifactory, GitLab.